Portrait #21 : Ludovic Roetynck
A Vieux-Berquin, Ludovic Roetynck est boucher et éleveur bovin
– Le 7 juin 2017 –
Un peu d’histoire …
Dans cette grande ferme de Vieux-Berquin, tout est une histoire de famille.
- Dans la famille Roetynck, je demande le fils !
Ludovic a repris la ferme de ses parents en 2008. Boucher de formation, son objectif était de construire une ferme dans laquelle les intermédiaires n’existent pas. Son mot d’ordre c’est les circuits-courts ! Son épouse l’épaule en assurant l’emballage des produits et la gestion administrative.
- Je demande la sœur !
Marie-Andrée est la sœur cadette de Ludovic. Elle l’a rejoint sur l’exploitation après avoir obtenu ses diplômes agricoles. C’est donc elle qui gère l’élevage, avec l’aide de son mari, salarié à mi-temps. Toute petite déjà, elle marchait sur les traces de son papa. Ce métier, c’était une évidence !
- Je demande le père !
Le père Roetynck est retraité depuis une dizaine d’années. Pourtant, pas un jour ne passe sans qu’il ne mette les pieds à la Ferme ! Passionné de concours, il a à plusieurs reprises, avec ses bêtes, remporté le prix de grande championne en vache adulte en région ou même à Paris. Fier d’avoir transmis sa passion à ses enfants, il continue toujours à veiller au grain !
Loin de ma ferme je peux tenir deux, trois jours… Après il faut que je revienne !
Les Roetynck sont éleveurs-engraisseurs. Ils élèvent actuellement entre 250 et 270 bêtes. Les veaux sont élevés sous la mère, de race blanc bleu.
Qualité assurée !
Ludovic a réalisé son projet. Il peut aujourd’hui affirmer fièrement pouvoir suivre son produit du début à la fin : 100% des animaux nés sur l’exploitation sont destinés à être transformés dans l’atelier de découpe qu’il a construit avec son père. Il suit donc l’élevage de la bête, la découpe et la vente (Ludovic travaille avec l’abattoir multi-espèces de Fruges).
Ludovic peut compter sur le savoir-faire de sa famille, mais aussi sur celui de ses deux salariés. Ils s’occupent des découpes des carcasses.
Puisque gagner de multiples concours est aussi un gage de qualité, nous avons demandé à Ludovic son petit secret : l’essentiel réside dans une bonne génétique. Il faut aussi que la bête se déplace avec aisance et surtout, qu’elle soit bien brossée !
Pour faire gagner nos bêtes, il faut les bichonner !
Et le CourtCircuit.fr là dedans ?
Ludovic a connu LeCourtCircuit par l’intermédiaire d’Arnaud Delmotte, collègue éleveur et ami avec qui il partage son atelier de transformation.
Pour lui, fervent défenseur des circuits courts, LeCourtCircuit n’offre que des avantages.
Je suis sûre que tout sera vendu et qu’il n’y aura aucune perte !
Ludovic a pu rencontrer d’autres producteurs, échanger avec eux lors d’inaugurations de points de retrait ou de réunions entre gestionnaires. Son épouse aussi est ravie : “Avec LeCourtCircuit.fr il n’y a pas de contraintes, c’est très arrangeant !“.
Son objectif aujourd’hui est de multiplier les points de vente. Le bénéfice prime sur les concours qui demandent beaucoup de temps et d’investissement sans grand retour économique. Cela doit rester un loisir et non une réelle activité professionnelle.
Leurs produits
Dans la ferme des Roetynck, on parvient à transformer 90 kg de viande par jour. L’activité s’accélère à l’approche de l’été du fait de la sortie des barbecues. Entrecôte, hachis, merguez, rosbeef, brochettes… il y en a pour tous les goûts ! Une partie de la production est vendue sur LeCourtCircuit.fr, le reste est vendu sur place, dans leur petit magasin.
Ludovic est soumis régulièrement à des contrôles d’hygiène dans son atelier de transformation. Tous les composants sont mesurés au gramme près, comme le sel, qui assure la conservation de la viande ou les épices.
Où commander ?
Découvrez vite tous les points de retrait de Ludovic et choisissez le votre !